Planète Jeans, planète blues
Mon but avec cet article n'est pas de vous dissuader d'acheter des jeans. Non, non. Pour faire tourner l'économie et donner du travail aux ouvriers, il est impensable de dire qu'on achètera plus de jeans du tout ! Par contre, lorsqu'ils sont usés, nos vieux jeans peuvent permettre la création d'autres vêtements ou accessoires de mode.
Le jeans est devenu un des emblèmes de la société de consommation actuelle. Il est présent sur toute la planète et dans toutes les catégories sociales. Chaque français en possède entre 2 et 4 dans sa garde-robe : habit de travail, atout chic, tenue décontractée ou encore deuxième peau pour les adolescents, ce bout de tissu semble tous nous vêtir et nous séduire…
Sa production est mondialisée et critiquée sur le plan environnemental. Petit guide des choses à savoir en ce qui concerne le jeans…
Des modes de production qui dégradent l’environnement
Selon l’Agence française de l’environnement (Ademe), 52 % des impacts environnementaux d’un jeans sont générés lors de sa production.
En premier lieu, la culture du coton, qui occupe 2,5 % de la surface de la planète, consomme 25 % des insecticides et 11 % des pesticides utilisés dans le monde. Par ailleurs, le cotonnier est très gourmand en eau et il faut énormément irriguer les terres. Si on fait le compte pour 1 kg de coton (c’est-à-dire pour un jeans), ce sont 5.000 à 25.000 litres d’eau, 75 g de pesticides et 2 kg d’engrais chimiques qui sont utilisés.
De plus, selon le ministère français de l’industrie, de la culture du coton jusqu’à son acheminement en Europe en passant par sa confection, un jeans aura consommé l’équivalent de 25 litres de pétrole et engendré un rejet de 2 kg de CO2 dans l’atmosphère (Ademe).
Alors face à ce constat, que pouvons-nous faire en tant que consommateur ?
Choisir son jeans en connaissance de cause…
Choisir par exemple un jeans en coton biologique est un atout environnemental éco-raisonnable. La culture biologique refuse les produits nocifs et privilégie les méthodes respectant les écosystèmes et donne lieu à des vêtements plus sains. En optant pour un pantalon en coton bio, on évite par exemple l’équivalent de 9 kg de produits anti-mites déversés dans l’eau.
Si 52% des impacts environnementaux d’un jeans sont attribuables à sa production, il n’en reste pas moins que son entretien et la manière dont nous le traitons représente 48% des impacts. Cela signifie que nous pouvons vraiment agir au quotidien pour alléger l’empreinte écologique de notre jeans !
Gardons les bons réflexes : lavage à basse température et dosage correct de la lessive, pas d’assouplissant, séchage à l’air libre, pas de fer à repasser, pas de nettoyage à sec !
Et mouah dans tout ça ?
Un consommateur sur deux jette son jeans à la poubelle ! Pourtant, plusieurs options s’offrent à nous. S’il est encore en bon état, on peut le revendre ou même le donner ; s’il est usé, transformons-le en chiffons ou mieux encore, transformons-le.
Incités par la mode, nous gardons de moins en moins longtemps notre cher pantalon. De plus, sa durée de vie varie selon sa qualité. Pourtant, c’est logique, garder un jeans plus longtemps c’est éviter la production d’un nouveau pantalon et donc ses impacts.
C'est pourquoi, dans ma grange créative, j'ai décidé de recycler mes jeans et même mes vêtements abîmés ou délaissés au placard vu que la mode change.
J'espère que vous apprécierez mes nouvelles créations nées du recyclage de vieux jeans que je vous présenterai prochainement sur ce blog.
A bientôt !
Source : mouah et http://www.ecoconso.be/fr/Planete-Jeans
Photo : http://4.bp.blogspot.com/-yrgnGQ45apc/T7J6j-CMgXI/AAAAAAAAAdk/lLiMkC7k-hw/s1600/denimonde.jpg